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Le Quality Monitoring à l’ère de l’IA

Il est aujourd’hui communément admis que la performance d’une entreprise est en partie dépendante de la qualité de son service clients. Il est donc primordial de pouvoir mesurer le niveau de prestation des agents et d’évaluer l’adéquation des interactions avec les standards attendus. C’est le rôle du Quality Monitoring (ou pilotage de la qualité) qui, à la faveur du développement des technologies d’Intelligence Artificielle (IA), s’apprête à connaître un nouvel essor.

Qu’est ce que le Quality Monitoring ?

Concrètement, le Quality Monitoring consiste à évaluer la qualité délivrée en débriefant – aléatoirement mais régulièrement – des échanges (conversations téléphoniques, sessions de chat, emails,…) à l’aide d’une grille d’évaluation pré-établie.

En règle générale, l’action est menée par le superviseur qui doit sélectionner les appels, procéder aux écoutes sur un volume représentatif, remplir la grille, définir les KPI et mettre en place un plan d’action.

Car une fois analysées, ces données vont renseigner l’entreprise en temps réel sur les points forts et axes d’amélioration de chaque agent, équipe, canal ou site. Des éléments précieux qui, utilisés à bon escient, vont permettre l’atteinte des objectifs. 

Aujourd’hui, le Quality Monitoring est devenu un incontournable de la relation clients. En effet, 78% des responsables de centres de contacts estiment que c’est le type de programme approprié pour analyser ses interactions clients et 40% des entreprises non équipées ont pour projet de tenter l’aventure.*

Bien que plébiscité, le Quality Monitoring souffre tout de même de quelques écueils : 

  • il est chronophage pour les managers ou superviseurs
  • il laisse parfois une marge d’interprétation, comme tout processus humain

C’est d’autant plus vrai en ce qui concerne les appels. Si les enregistrements téléphoniques constituent une mine précieuse d’informations, leur analyse reste longue et fastidieuse à défaut de disposer d’historiques textuels comme avec le chat, le mail ou le sms. 

Et quand on sait que 70%* des entreprises ne possèdent ni le temps, ni les ressources qualifiées pour le fonctionnement d’applications de Quality Monitoring, l’obstacle n’en devient que plus conséquent.

Le coup de pouce de l’IA

Depuis quelques années, avec l’émergence de l’Intelligence Artificielle, les outils de Quality Monitoring se dotent de nouvelles fonctionnalités qui leur apportent une vraie valeur ajoutée :

  • Sélection automatique des interactions à analyser
  • Extraction de KPIs sur l’ensemble des interactions
  • Retranscription par écrit d’une interaction vocale (speech-to-text)
  • Analyse autonome approfondie et remplissage automatique des grilles d’analyse

Les technologies permettent, en effet, d’analyser toutes les composantes d’une conversation téléphonique : la sémantique mais aussi la tonalité, le débit, le niveau de langage et bien entendu, les thématiques abordées. A cela s’ajoute la possibilité de traiter des volumes d’appels qu’il ne serait pas possible d’assumer manuellement.

Vous l’aurez compris, le Quality Monitoring gonflé à l’IA permet de gagner en fiabilité d’analyse et de libérer un temps précieux aux superviseurs. L’opportunité pour le management de se concentrer sur l’accompagnement et la montée en compétences des équipes sur le terrain.

*relationclientmag.fr

Collaborer pour améliorer l’expérience clients (3/3) Service clients et service commercial

La relation clients n’est pas seulement l’affaire du service clients. En fonction du parcours clients spécifique à votre organisation, ce sujet stratégique implique de nombreux autres services. Le service clients est donc amené à échanger étroitement pour plus de performance.
Si ces collaborations sont réussies, elles permettent d’améliorer nettement l’expérience clients : plus de cohérence, alignement des discours, relation plus personnalisée, rapidité de traitement des demandes…
Cette transversalité est particulièrement stratégique avec trois services : le service marketing, le service informatique et le service commercial.
Découvrez notre dossier spécial pour définir les enjeux de ces collaborations et nos leviers d’actions pour les améliorer.

Service clients et service commercial (3/3)

Pour ce dernier volet du dossier « collaborer pour améliorer l’expérience clients », nous vous proposons un focus sur la collaboration entre le service clients et le service commercial. Et cette collaboration n’est pas des moindres, puisqu’il s’agit de deux services en contact direct avec le client au quotidien.

Quand ils ne sont pas une seule et même entité, ils doivent fonctionner en binôme coordonné. Très souvent, un manque de partage des informations mais aussi de coordination des objectifs et du discours peuvent créer des incohérences et donc des insatisfactions clients.

« Le service clients est plus orienté métier alors que le service commercial est quant à lui, plus orienté offre » explique Bruno Leroutier, Customer Success Manager chez Telsi, « chacun peut se nourrir de l’expérience de l’autre ».

Qu’est-ce que le service clients peut apporter au service commercial ?

  • Partage des informations clients

La sempiternelle question du bon partage d’information est aussi et surtout valable pour ces deux services.

« Je ne comprends pas, j’ai déjà donné ces informations » ou « votre collègue m’a déjà appelé ». Des retours redoutés par les services clients du monde entier et d’autant plus fréquents avec la multiplication des canaux de contacts.

Des outils qui permettent de centraliser toutes les interactions clients, un CRM bien renseigné ainsi que des temps d’échanges privilégiés éviteront des redites inutiles ou des quiproquos. Ils permettront aux équipes de se concentrer sur les informations à plus forte valeur ajoutée et favorisera des échanges plus qualitatifs avec les clients. Ce qui signifie plus de proximité et donc plus de satisfaction clients.

  • Détection d’opportunités commerciales

Selon Bruno Leroutier « la passerelle entre le client et le service commercial, c’est le service clients. Le client ne s’exposera jamais de la même manière à un service commercial qu’à un service clients. C’est donc lui qui détient la clé du besoin client. »

En effet en tant que contact privilégié et régulier du client, le conseiller est à même d’identifier ses besoins. C’est seulement grâce à ces informations que le commercial pourra proposer une offre pertinente et sur-mesure au client.

Les fonctions du service clients sont d’ailleurs multiples : apporter des solutions aux problèmes à travers la résolution de tickets, réaliser des services personnalisés ou des actions de fidélisation (programme d’informations sur une thématique, enquêtes de satisfaction…). Parfois, il a également des objectifs de ventes (prospection téléphonique, ventes additionnels…)

Il peut donc être tout à fait pertinent, de former les équipes du service clients à détecter les nouveaux besoins et à les transformer en ventes. Attention cependant à ne pas délaisser la relation clients à proprement parler.

  • Rendre compte des (in)satisfactions clients

Qu’ils soient positifs ou négatifs, le service commercial doit évidemment être informé des retours clients. Rien de pire qu’un appel pour proposer un nouveau produit ou service alors que le client n’est pas satisfait de son expérience précédente. A l’inverse, un retour positif permettra d’ajuster son discours et ses argumentations.

Leviers d’actions :

– Création de lieux et/ou moments d’échanges privilégiés entre les deux services

Ecoute d’appels clients

– Mise en place d’outils permettant de centraliser les interactions

Travail collaboratif sur la complétion du CRM

– Intégration d’un Customer Success Manager

Qu’est-ce que le service commercial peut apporter au service clients ?

  • L’expertise de l’offre

Le service commercial détient la connaissance des offres en général, il saura donner la réponse adéquate à un besoin client. Il maîtrise également la dimension de négociation.

  • Alignement des discours

Présentation de l’entreprise, proposition de valeur, processus d’accompagnement, bénéfices des offres… Chaque discours doit être maîtrisé et cohérent d’un interlocuteur à l’autre pour refléter une image rassurante et professionnelle de l’entreprise.

  • Définition d’objectifs communs

Là encore, le degré de mise en commun dépend des objectifs fixés en amont.

Pour plus de performance, définir des temps forts sur une offre ou sur une thématique (alimentés d’outils d’aide à la vente, de ressources et supports) peut permettre de gagner en efficacité.

Leviers d’actions :

– Création de lieux et/ou moments d’échanges privilégiés entre les deux services

– Faire des binômes inter-équipes

– Délimiter les objectifs et choisir des indicateurs de suivi pertinents

Bien définir le périmètre de chacun reste l’étape essentielle. Quelles que soient les missions attribuées aux équipes et l’organisation choisie, il est primordial de trouver un fonctionnement qui permettra de proposer une expérience clients agréable sans passer à côté d’une vente.

Collaborer pour améliorer l’expérience clients (2/3) Service clients et service informatique

La relation clients n’est pas seulement l’affaire du service clients. En fonction du parcours clients spécifique à votre organisation, ce sujet stratégique implique de nombreux autres services. Le service clients est donc amené à échanger étroitement pour plus de performance.

Si ces collaborations sont réussies, elles permettent d’améliorer nettement l’expérience clients : plus de cohérence, alignement des discours, relation plus personnalisée, rapidité de traitement des demandes…

Cette transversalité est particulièrement stratégique avec trois services : le service marketing, le service informatique et le service commercial.

Découvrez notre dossier spécial pour définir les enjeux de ces collaborations et nos leviers d’actions pour les améliorer.

Service clients et service informatique (2/3)

Le service informatique a un rôle majeur à travers le choix, la configuration mais aussi l’interconnexion des outils métiers en lien avec le parcours clients.

La crise sanitaire a amené les services clients à s’adapter en urgence au travail à distance. Les services informatiques ont donc été fortement challengés pour digitaliser des outils qui étaient, le plus souvent, inadaptés à ce mode travail. Cette période a révolutionné les pratiques et favorisé les progrès, néanmoins beaucoup de travail reste à faire notamment sur le partage des informations entre services.

Là encore, le silotage a un impact direct sur la qualité de l’expérience proposée. Selon une étude Dynatrace réalisée en janvier 2021, 93% des DSI interrogés déclarent que la capacité de l’IT à créer davantage de valeur pour le business est freinée, notamment par le fait que les équipes IT et métier opèrent en silos. Aussi, 49% des DSI interrogés conviennent qu’ils ont des données et une visibilité limitée sur la perception des utilisateurs quant aux performances des services digitaux*. Ces chiffres sont parlants et soulignent l’importance de travailler à l’amélioration des relations entre services.

Qu’est-ce que le service clients peut apporter au service informatique ?

Chaque collaborateur a besoin d’un outil qui s’adapte à son utilisation métier. Elle peut être très différente d’une entreprise à l’autre en fonction de son organisation ou encore de son secteur d’activité. Afin de permettre au service informatique de choisir et configurer des solutions optimales, il est primordial pour le service clients de partager de manière claire les éléments suivants :

– Ses objectifs,
– Ses contraintes,
– Le fonctionnel envisagé,
– Le ROI attendu.

Une fois les outils mis en place, les conseillers peuvent être confrontés à des problèmes techniques ou fonctionnels. Les conseillers doivent être en capacité de transmettre des retours d’expérience précis pour permettre aux équipes IT d’ajuster. Il est important de mettre en place des échanges réguliers pour connaître les points d’alerte et les solutionner rapidement.

Qu’est-ce que le service informatique peut apporter au service clients ? 

La fonction première de la DSI est de définir et déployer des solutions informatiques efficaces pour appuyer les équipes métiers. Ces choix sont stratégiques et doivent s’inscrire dans une stratégie globale arbitrée par la direction générale tout en prenant en compte les usages fonctionnels des équipes sur le terrain.

Le choix des outils du service clients doit impérativement respecter certains critères :

La mise en place des logiciels est un travail collaboratif et permanent. Tout au long de la vie de l’entreprise, les outils et leurs utilisations sont amenés à évoluer. La solution choisie à un instant T ne doit pas freiner une potentielle évolution. Les infrastructures choisies doivent donc être relativement flexibles. Les équipes IT doivent être disponibles pour répondre aux demandes d’évolution des équipes clients.

Dans notre article précédent sur la collaboration entre marketing et service clients, nous vous parlions de l’importance de la donnée pour améliorer l’expérience. Le service informatique a lui aussi, un rôle à jouer. En effet, le conseiller doit être en capacité d’accéder rapidement à toutes les informations clients (données, historique des interactions, actions marketing…) afin d’apporter des réponses adaptées et donc, proposer une expérience plus fluide. C’est là que l’interconnexion des différents dispositifs du parcours revêt toutes son importance. (Retrouvez notre article Pour un service clients de qualité, connectons les outils !).

En fonction des saisonnalités ou encore des diverses actions de communication, le service clients est amené à gérer des pics de demandes. Les outils doivent donc être capables de maintenir le même niveau de performance en cas de fortes demandes et à l’inverse.

La question de la sécurité est évidemment primordiale et ce, à plusieurs titres. Dans un premier temps, la multiplication des canaux de contacts amène les centres de contacts à utiliser de plus en plus de services (accès web, liens téléphoniques, passerelles sms…). L’intégration de tous ces canaux nécessite des infrastructures suffisamment dimensionnées pour garantir intégrité et continuité de service. Ensuite, les conseillers sont amenés à récolter des informations particulièrement sensibles : les données personnelles. Leur protection est régulée par le règlement européen. Les équipes techniques doivent veiller à la sécurité des systèmes d’informations afin que ces données soient protégées au mieux.

La prise en compte de chacun de ces critères revient à se poser une question fondamentale : faut-il préférer une infrastructure internalisée dite on-premise, ou une solution hébergée dans le cloud ? (Retrouvez notre article Centre de contacts : les questions à se poser pour choisir l’infrastructure adaptée).

Une chose est sûre, la technique est au service des usages et doit donc conditionner le choix des outils. Le service informatique tient le rôle d’une agence interne qui répondrait aux besoins de ses clients internes. En fonction de la stratégie décidée par l’entreprise, une certaine autonomie peut aussi être laissée aux équipes terrain sur la configuration et l’exploitation des outils.

Leviers d’actions :

– Monter une équipe transverse pour les projets d’intégration d’outil et transformation digitale
– Immersion de l’IT au sein du service clients
– Mise en place de moments d’échange entre les équipes
– Solutions de helpdesk / assistance interne
– Plateforme d’analyse et de monitoring

Face à des demandes en constante évolution et de plus en plus digitalisées, le service clients doit pouvoir s’appuyer sur le savoir-faire des équipes techniques pour bénéficier de solutions de qualité qui permettront de proposer un parcours clients réactif et performant.

 

*Sondage mondial, mené par Vanson Bourne et commandité par Dynatrace, auprès de 700 DSI de grandes entreprises de plus de 1 000 employés.

SVI sécurisé ou en live avec un agent : choisir sa solution de paiement par téléphone

Un article proposé par notre partenaire Voxpay

Le téléphone est-il devenu un TPE comme un autre ? Qu’il s’agisse d’un achat en magasin, en ligne ou par téléphone, le paiement par carte bancaire est un automatisme. C’est d’ailleurs le moyen de paiement le plus utilisé par les Français en 2020 puisqu’il représente plus de 41 % des utilisations.

Le règlement des achats par la voix permet un gain de temps précieux lorsqu’un client souhaite régler à distance avec sa carte bancaire. Plus besoin de chercher parmi ses nombreux mots de passe pour se connecter à son espace client ou de se déplacer à la Poste pour régler une dette par chèque. Le paiement par téléphone rassure aussi les réfractaires au tout numérique, soucieux de ne pas communiquer leurs coordonnées bancaires à des sites non sécurisés. Deux solutions performantes et conformes aux normes PCI-DSS s’offrent alors aux entreprises et aux call-centers pour améliorer les performances de leurs agents et leur taux de transformation.

Découvrez les deux offres de possibilités de paiement par téléphone de notre partenaire :

  • Le Serveur Vocal Interactif sans intervention humaine
  • Voxpay live avec l’accompagnement d’un agent

Lire la suite sur le site de notre partenaire Voxpay

Vous avez des questions sur les solutions de paiement par téléphone ? Contactez-nous

Collaborer pour améliorer l’expérience clients (1/3) Service clients et service marketing

La relation clients n’est pas seulement l’affaire du service clients. En fonction du parcours clients spécifique à votre organisation, ce sujet stratégique implique de nombreux autres services. Le service clients est donc amené à échanger étroitement pour plus de performance.

Si ces collaborations sont réussies, elles permettent d’améliorer nettement l’expérience clients : plus de cohérence, alignement des discours, relation plus personnalisée, rapidité de traitement des demandes…

Cette transversalité est particulièrement stratégique avec trois services : le service marketing, le service informatique et le service commercial.

Découvrez notre dossier spécial pour définir les enjeux de ces collaborations et nos leviers d’actions pour les améliorer.

Service clients et service marketing (1/3)

Les liens entre ces deux services sont nombreux. Dans certaines entreprises, le service clients est d’ailleurs directement intégré au service marketing. Avec l’émergence des canaux digitaux, du marketing de contenus ou encore la multiplication des points de contacts, les deux équipes sont amenées à collaborer sur de nombreux sujets clés. Elles ont parfois même des objectifs communs : satisfaire le client, générer du chiffre d’affaires…

Malheureusement, beaucoup d’entreprises fonctionnent encore en silos. Les informations ne sont pas bien partagées et cette rétention des données a un impact direct sur la qualité de l’expérience clients.

Qu’est-ce que le service clients peut apporter au service marketing ?

Les conseillers sont en contact constant avec les clients. Ils sont probablement ceux qui les connaissent le mieux. Ils sont capables de remonter leurs besoins, leurs attentes et les défis qu’ils rencontrent. Le service clients est donc une source d’informations riche pour les marketeurs.

Le service marketing a tout intérêt à s’imprégner de la connaissance clients des conseillers et à s’en inspirer pour adapter sa stratégie. En effet, des actions marketing de qualité ne peuvent être mises en place sans avoir défini avec précision les attentes des clients. Bien comprendre ces attentes permet aux équipes de :

– Concevoir les personas marketing (le profil idéal du client) cohérents
– Créer des offres et/ou des produits adaptés
– Construire des campagnes marketing pertinentes
– Enrichir les contenus marketing (articles, webinaires, livres blancs…) qui apporteront des réponses concrètes à l’audience ciblée

Le marketing de masse est révolu. A une époque où le marketing doit être de plus en plus personnalisé, la donnée client est au cœur des enjeux. Les marketeurs peuvent s’appuyer sur les informations récoltées lors des échanges clients pour personnaliser la relation. Pour cela, il est nécessaire de bien renseigner ces interactions afin que les campagnes marketing soient mieux adaptées.

Au-delà des besoins, le service clients est en mesure d’identifier les success story. Ces clients satisfaits peuvent être de véritables ambassadeurs et venir renforcer les offres de l’entreprise. Témoignages, cas clients, commentaires… le service marketing se nourrit de ces remontées pour créer des contenus impactants tout comme il utilise les recommandations pour vendre.

Leviers d’actions :

– Création de temps d’échanges privilégiés entre les deux services
– Ecoute des appels clients
– Travail collaboratif sur la complétion du CRM

Qu’est-ce que le service marketing peut apporter au service clients ?

De la prospection à la fidélisation, le marketing définit les différents points de contacts avec les prospects / clients. L’objectif est de proposer l’expérience la plus agréable et mémorable possible. Avec l’émergence des canaux digitaux, les habitudes des utilisateurs évoluent et la relation clients aussi.

Le service marketing est le garant de cette expérience clients, il est donc de son ressort de proposer des solutions pour la fluidifier notamment grâce aux outils digitaux : automatiser certaines demandes (FAQ, forum d’entraide…) ou encore accéder au service clients via les médias sociaux ou le site internet (chatbot, messaging, espace clients…).

Ces nouveaux leviers peuvent être largement bénéfiques pour le service clients. En effet, ils permettent aux conseillers d’être moins sollicités sur les demandes à faible valeur ajoutée et de se concentrer uniquement sur les contacts nécessitant un échange humain.

Ces développements nécessitent une connaissance pointue des habitudes et préférences de consommations et doivent donc être pensés et développés en étroite collaboration entre les deux équipes.

Pour mesurer la satisfaction, la méthode la plus courante est l’enquête de satisfaction. Quand le service clients ne réalise pas seul ses enquêtes et que le dispositif d’écoute de la voix du client est plus global, le marketing est généralement en charge de l’administrer. Il se doit donc, de rendre compte des résultats des enquêtes réalisées. Ces résultats permettent au service clients d’avoir de la visibilité sur ses axes d’amélioration.

Qu’il s’agisse des contenus (cas clients, livres blancs, webinaires…), des campagnes (actions de promotions…) ou encore des programmes de fidélisation, le marketing est lui-aussi une mine d’informations clés pour le service clients. Ces ressources peuvent être une vraie valeur ajoutée pour les conseillers. Il est important qu’ils puissent s’en nourrir pour alimenter leurs échanges.

De manière générale, le service clients sera plus à même de bien répondre au client et de lui donner la bonne information s’il connait toutes les actions marketing mises en place.

Leviers d’actions :

– Audit et définition du mapping parcours clients
– Construction de tableaux de bord de suivi des performances par canaux
– Communication des campagnes marketing en interne
– Refonte du site web et exploitation des médias sociaux

Vous l’aurez compris, l’expérience clients sera difficilement optimale si marketing et service clients ne travaillent pas en symbiose. Cette collaboration est vitale pour les deux services et plus globalement pour l’entreprise qui a tout intérêt à faciliter les échanges entre les équipes afin de palier l’effet « silos ».

[Infographie] 4 bonnes raisons d’internaliser son service clients

De nombreuses entreprises font le choix d’internaliser tout ou partie de leur service clients. Ce choix stratégique peut être un véritable atout pour l’entreprise.

Découvrez 4 bonnes raisons d’internaliser votre service clients.

7 bonnes raisons de mettre en place un numéro spécial

Les numéros spéciaux ou numéros Service à Valeur Ajoutée (SVA) sont des numéros professionnels mise en place par des entreprises ou des administrations pour donner accès à leurs services. Reconnaissables par leur indicatif et la couleur de leur signalétique, les numéros spéciaux peuvent être de véritables alliés de votre stratégie de relation clients.

Voici 7 bonnes raisons d’en adopter un.

1- Faciliter la mémorisation

Vous vous souvenez sûrement du 118-712 ou du 36-30, le numéro du Père Noël ? C’est normal ! Ce type de numéro personnalisé est conçu pour permettre à votre cible de le retenir facilement. Il augmente considérablement la visibilité et l’accessibilité de votre marque et de ses services.

2- Dissuader les appels à faible valeur ajoutée

Marre des appels qui polluent votre centre de contacts pour des informations déjà disponibles sur votre site Internet ? Opter pour un numéro avec un service payant vous permettra de réduire considérablement ce type d’appels.

3- Centraliser son accueil téléphonique

Si votre entreprise possède plusieurs sites en France, un numéro spécial vous permettra de centraliser tous les appels puis d’assurer le dispatch de façon totalement transparente pour les appelants.

4- Monétiser le service

Les numéros majorés (numéros framboise) permettent de monétiser le service rendu permettant ainsi au centre de relation client de générer des revenus et ou de financer des services innovants. Par exemple, faire payer l’accès à un Service Après-Vente proposant le dépannage vidéo, est un bon moyen de financer ce service innovant ayant un coût élevé de mise en œuvre.  

Il existe 2 types de tarification du service :

– A la durée : le client paie en fonction de la durée de l’appel,

– Au forfait : le client paie un tarif défini pour chaque appel, quelle qu’en soit la durée.

5- Améliorer son image

Les entreprises qui utilisent un numéro spécial et notamment un numéro gratuit renvoient une image d’accessibilité et d’écoute. En supportant le coût des communications, vous indiquez que vous favorisez le dialogue et l’échange. Cela montre que le client ou l’usager est au centre de vos attentions.

6- Suivre et évaluer les appels

Quels que soient les opérateurs, les numéros spéciaux sont généralement assortis d’outils de suivi qui vous permettent de disposer d’un premier niveau d’indicateurs : nombre d’appels reçus, traités, durée… Cela peut être très pertinent, notamment si vous ne disposez pas d’une solution de distribution des interactions. En outre, utilisés dans une stratégie de call tracking, les numéros spéciaux peuvent également vous permettre d’évaluer la performance de vos supports marketing ou de vos entités régionales.

7- Améliorer la performance

Associés à un Serveur Vocal interactif, votre numéro spécial vous donne accès à de nombreuses autres fonctionnalités : routage des appels, gestion des files d’attente, collecte de données, selfcare, …Il constitue une première étape au service des performances de votre service client.

Manager le déconfinement du service clients

Par Laurence Vigilant, consultante formatrice en relation clients

Après deux mois de confinement au cours desquels le télétravail, le chômage partiel, l’arrêt de l’activité pour garde d’enfants, voire l’arrêt maladie pour certains se sont mis en place, il est important de préparer le retour des collaborateurs à une activité « normale ».

Nous ne parlerons pas ici des protocoles sanitaires, mais bien de la prise en charge des équipes de centres de contacts d’un point de vue managérial. Un retour en douceur : oui ; la recherche de la performance immédiate : non. Il va être primordial de prendre le temps d’accueillir individuellement et collectivement les équipes en donnant du sens à l’expérience que chacun vient de vivre.

Un management centré sur l’humain, clé de la réussite

Le Sens Making, selon Karl Weick, professeur de psychologie américaine, consiste à faire un effort délibéré pour donner du sens collectivement à une expérience qui aura été vécue différemment selon chaque individu. Le confinement aura été vécu différemment par chacun : sérénité, tensions familiales, difficultés organisationnelles, maladie, deuil. Rien ne peut être ignoré car c’est en connaissant la situation de chacun que l’on comprend mieux les réactions de la personne. Et puis, il ne faut pas oublier que la crise actuelle génère un stress énorme pour chacun car tous les salariés s’interrogent sur leur retour dans l’entreprise et sur la pérennité de leur emploi. Il est donc très important, dans ce contexte exceptionnel, de prendre le temps d’accueillir, d’écouter, de débriefer et de faire exprimer chaque collaborateur sur son expérience personnelle du confinement.

Un retour immédiat dans la recherche de la performance serait purement un acte de violence, nous dit Adrien Chignard, psychologue. « Le passé, c’est le passé, maintenant tous au travail !». Cette réaction est très violente vis-à-vis de l’équipe pour qui le confinement n’a rien à voir avec des vacances choisies délibérément. Ce type de management « brutal » risque de générer de l’agressivité, voire du rejet de la part des équipes qui n’auront alors plus envie de s’engager. Il peut être à l’origine d’une perte de confiance, de démotivation pouvant aller jusqu’au sabotage. Par ailleurs, un collaborateur qui aura subi du chômage partiel peut ressentir le sentiment d’inutilité. C’est très dur pour lui, car l’éloignement de l’entreprise génère la rupture du sentiment d’appartenance à l’organisation. Et cela constitue une véritable souffrance morale et un risque de désengagement vis-à-vis de l’entreprise. « Ils n’ont pas hésité à me mettre à l’écart, alors à quoi bon maintenant… ».

En outre, ignorer la période de confinement serait un acte de lâcheté non assumé par le manager situé alors dans le déni et l’évitement. Cette posture discréditerait le manager, non reconnu comme bon capitaine en temps de tempête. Il ne serait alors plus le référent lors d’une prochaine crise.

Le bon manager sera celui qui prendra le temps de comprendre individuellement et collectivement ce qui vient d’arriver. Et comme le retour au poste ne se fera pas au même moment pour l’ensemble des équipes, il est primordial de faire attention à ne laisser personne à l’écart. Chaque collaborateur doit suivre le même parcours de retour au poste.

Assurer un retour progressif

Le retour se fera donc progressivement, pour ne pas dire en douceur. Le manager prendra le temps de recevoir individuellement chaque collaborateur pour parler avec lui de son vécu personnel de la situation. Ce temps de communication est le moment privilégié pour accueillir, reconnaitre l’investissement de la personne qui a su assurer la continuité du service clients depuis son domicile, pas toujours bien installée et parfois avec des enfants à gérer simultanément.

C’est aussi le moment de remercier les personnes mises en activité partielle pour avoir contribué à la pérennité de l’entreprise. Lors de cet échange individuel, le collaborateur sera invité à s’exprimer sur la manière dont la période a été vécue et à verbaliser les « incidents » ou les tensions professionnelles, s’il en est. Ce temps avec son équipe, permet au manager de sentir « l’état de ses troupes » et au collaborateur de se sentir accueilli, entendu et pris en considération.

Dans un deuxième temps, il est vivement conseillé de réunir les équipes pour débriefer sur cette période de manière collective. On invitera chacun à s’exprimer sur ce qu’il a aimé ou pas de cette nouvelle organisation. C’est non seulement le moment de revenir, et c’est important, sur des actions mal vécues ou mal interprétées (et là, on redonne du sens à l’action), mais c’est aussi le moyen d’en tirer des bonnes pratiques afin de revoir certains modes de fonctionnement ou d’organisation. Ce temps de réflexion commune, de partage sur le vécu, diminue la détresse psychologique et augmente la motivation. Selon Adrien Chignard, « une équipe qui arrive à tirer quelque chose du passé tout en diminuant les conflits à venir [parce que chacun comprend mieux les réactions des autres], possède tous les déterminants de la performance en main. Il n’y a pas de performance sans résilience de l’organisation ». Ce temps commun d’échange permettra donc, à tous, de se remettre en énergie, de recréer de la sérénité, de l’engagement et de remettre de la cohésion au sein de l’équipe. Et chacun sait combien l’engagement du collaborateur transparaît dans sa relation avec le client.

Manager les cas particuliers

Une fois au poste, on pourra identifier 2 typologies de collaborateurs « à risque ».

Il y aura ceux qui ont besoin de relations, de causer, de papoter. Pour eux, c’est une vraie nécessité qu’il ne faut pas négliger. Il est important de favoriser ces échanges, tout en respectant les gestes barrières. Petit à petit, le cadre sera positionné avec des temps de travail et des temps de convivialité. On peut peut-être, cela fera partie des mesures exceptionnelles à durée limitée, accorder des temps de pause un peu plus long ou plus nombreux. Mais ne supprimons surtout pas ces temps d’échange avec les collègues d’entrée de jeux au risque de déstabiliser à nouveau le collaborateur et de le désengager. Le manager ou le superviseur devra faire preuve d’encore plus de bienveillance, de patience tout en étant ferme sur les temps accordés.

L’autre typologie sera le boulimique de travail. Celui qui culpabilise et veut rattraper le temps perdu. Celui-ci au contraire ne prendra pas le temps d’échanger avec les collègues et il risque alors d’être étiqueté et stigmatisé. Outre la grande fatigue qu’il va se générer, il va se retrouver isolé et par là même, créer des tensions au sein du centre de contacts. La progression de l’équipe ou l’atteinte des objectifs en sera d’autant ralentie. Le manager/superviseur devra donc être attentif à ce collaborateur en l’aidant à prioriser ses actions, à prendre du temps avec ses collègues. Il veillera à ne pas le laisser seul ni à assumer seul ses actions. Ce collaborateur doit aussi retrouver du plaisir dans le travail qu’il réalise.

Le retour ne s’improvise donc pas. Outre les mesures de sécurité sanitaires de rigueur, le rôle du manager est primordial pour remettre en route avec sérénité et sans précipitation les équipes de téléconseillers en favorisant les échanges, l’engagement et la cohésion.

 


 

A propos de l’auteure :

 

          Laurence VIGILANT est consultante formatrice au sein de la Telsi Academy. Elle profite de plus de 20 ans d’expérience dans le développement commercial des entreprises. En tant que gérante de centres de profit, elle a développé une vision stratégique singulière, permettant une approche différenciante face à chaque problématique. Une forte culture du résultat associée à un management participatif et bienveillant lui permettent d’amener les collaborateurs à performer tout en garantissant leur épanouissement personnel.

6 bonnes raisons d’utiliser une solution de centre de contacts dans le cloud

La crise sanitaire du COVID-19 a surpris bon nombre de centres de relation clients. Au-delà des aspects management, la plupart n’étaient tout simplement pas préparés – d’un point de vue technologique – pour gérer des équipes à distance.

Pourtant, les solutions cloud de gestion des interactions permettent aujourd’hui aux entreprises de virtualiser leur centre de contacts et de maintenir leur activité en toutes circonstances.

Si vous en doutiez encore, voici en infographie 6 bonnes raisons d’adopter le cloud pour votre service clients !

 

 

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